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20 logements sociaux, Saint Nazaire [44]
Silène Habitat
Le terrain présente une légère déclivité, montante du Sud vers le Nord et descendante de l’Ouest vers l’Est.
Le projet s’organise en deux types d’espace bâti à R+2, un collectif en longueur de 10 logements à l’Est et un second collectif comprenant 8 logements et 2 duplex à l’Ouest. La venelle créée entre les deux bâtiments sera restituée à la fin de l’opération.
Le nombre de matériaux est volontairement limité.
L’immeuble collectif Ouest est un bâtiment à R+2. Il est composé d’un socle habillé de bois qui ceinture l’ensemble du Rdc en limite parcellaire.
Celui-ci intègre un parc de stationnement accessible à niveau depuis la rue coté Ouest, l’accès au hall et aux communs s’effectue au Sud, depuis la place, enfin, en façade Nord, s’implante l’accès commun aux deux duplex.
Les deux niveaux supérieurs sont recouverts suivant un jeu de facettes de cet habillage bois et d’un enduit de teinte blanche, ce dernier est présent sur les façades en retrait de la limite parcellaire (sauf dans le cas de la partie Sud-ouest du projet).
L’ensemble des façades se présente comme une composition graphique jouant des dimensions variables des fenêtres carrées et de leur altimétrie ainsi que de niches formant des balcons en creux (en façade Sud).
Les logements collectif Est reçoit les mêmes matériaux que le collectif.
Au RdC coté Sud, les logements s’ouvrent sur des terrasses protégées les unes des autres par les volumes habillés de bois des arrières cuisines.
De même que sur le collectif, les façades présentent une composition graphique qui joue sur les dimensions variables de fenêtres carrées et de leur altimétrie.
En toiture des deux bâtiments seront installés des capteurs solaires pour la production d’eau chaude.
Les raccordements aux différents réseaux se feront en concertation avec les concessionnaires à partir des prestations en cours de réalisation.
plan masse
Habitat 17
programme projet vues
Le site dédié au projet se place au sud de la commune d’Aytré dans un ensemble en mutation. Ici, La ville s’est construite avec pragmatisme autour des zones d’activités et d’emplois dans la vigueur des années 60. La composition urbaine, en s’adossant aux courbes des voies ferrées et à l’axe de l’avenue Charles de Gaulle, offre encore cette radicale lecture de l’occupation du territoire.
Zig zag
Il nous semble nécessaire de concevoir le projet en connivence avec son environnement futur et existant. Tout en respectant la règle d’implantation et le périmètre de l’opération, le bâtiment s’affranchit de la forme rectangulaire pressentie.
Le projet se présente comme un prisme qui, comme un pliage tridimensionnel, forme un zig zag continu et inattendu.
Formée de trapèzes irréguliers, cette géométrie a trois objectifs principaux.
D’un point de vue urbain, le pliage retrouve, sans les souligner, les axes de composition du site proche. Il se positionne comme une véritable articulation. Plutôt que de les nier, il synthétise et intègre les lignes de force et de composition du futur quartier.Enfin, le bâtiment est emblématique, La verticalité induite dans le terme de « phare » apparaît comme une réponse élégante à la densité du programme qui détermine à priori un volume conséquent et un gabarit pesant. Du point de vue formel, un volume fuselé met en avant la dimension verticale des arêtes et crée des proues. Chaque façade se lisant comme une face du prisme, l’ensemble ne pouvant se découvrir d’un seul coup d’œil.
En rompant radicalement avec l’image traditionnelle des immeubles fermés qui estampille le logement social, le projet veut porter une image différente et remarquable. En restant dans les limites du gabarit urbain, le projet recherche une justesse d’implantation et de composition. Il s’accorde aux immeubles voisins. La forme fuselée accentuant les effets de perspective, il s’affirme comme une figure de proue dans le quartier. Les façades travaillent les reflets et la porosité permettant une relation plus riche au paysage. Les espaces en prolongement des logements sont contenus dans la forme générale.
plan rdc
plan etage courant
plan r+7
Reconstruction de la demi-pension du Collège Saint Exupery
projet démarche HQE niveau BBC
Conseil Général de Loire-Atlantique
Savenay 44
Situation
Dans ce projet, le site existant prédomine et détermine les choix en amont : Les bâtiments, les entrées, les cheminements et les habitudes sont prises. Le caractère le plus affirmé du site vient de l’implantation du bâti, qui en contrariant la vaste pente naturelle du site primitif a généré un paysage de talutages, de plateaux et d’escaliers de liaison.
Le projet s’implante sur le flanc sud de l’établissement, à l’endroit où se compriment les souhaits du programme, la position, l’ampleur bâtie et les cheminements souhaités.
Parti architectural
Enroulement et générosité lumineuse
La morphologie du projet est strictement dictée par les lignes de forces du site et les contraintes programmatiques, la topographie est une donnée de base pour relier les trois niveaux qui la composent. L’idée du projet est basée sur la continuité du mouvement et la fluidité du parcours. Profitant de la déclivité, le projet s’enroule sur lui-même et prend la forme d’une boucle déployée qui dans un mouvement de spirale permet de concevoir l’entrée et la sortie des élèves depuis et vers le préau et la cour.
Hiérarchie des fonctions
Le niveau du préau correspond à l’entrée des élèves vers la demi-pension, au temps de l’attente, il dispense de larges vues sur les espaces extérieurs, l’horizon à l’Est et à l’Ouest.
Celui de la cour de service correspond au temps du repas, de la pause, à un moment plus calme, plus intime. Il s’ouvre sur des paysages internes limités (les deux patios centraux au sud et l’espace interstitiel au nord entre le bâti existant et le projet) constituant un moment réellement dissocié du temps scolaire. La cuisine s’installe en parallèle sur le long pan sud-ouest, en interface avec le voisinage, bénéficiant de lumière naturelle dans les espaces de préparation.
Enfin, le niveau de la cour des élèves correspond au temps de la sortie et de la récréation.
Le bâti, dans son enveloppe, se calque et révèle le parcours des usagers. Il répond par ses plis aux ondulations du terrain et tend, par sa vêture unitaire et réfléchissante, à la discrétion.
plan masse
plan rdc bas
60 logements, Lorients
promotion privé
Les deux immeubles sont composés avec les mêmes principes. Ils sont d’abord compacts, au plus près des surfaces demandées et au plus près des performances induites par un niveau de BBC.
Deuxièmement, le pli formel qui compose la construction en deux parties, en deux orientations est traduit en plan par la mise en œuvre de deux cages d’escalier par immeuble. En réduisant les contraintes de voisinage nous faisons le choix d’un habitat plus « résidentiel ».
D’autre part ce principe permet de concevoir des appartements en pluri-orientation.
Pour concevoir le projet, de la vision du site à l’appartement, nous avons pris la place de l’habitant dans son aspiration à une vie collective de qualité.
Comme piéton qui passe dans la rue, qui ne peut découvrir les bâtiments qu’au fur et à mesure du déplacement et dont le regard traverse la parcelle en profitant des espaces verts.
Comme locataire ou propriétaire qui recherche le maximum d’individualisation et de qualité dans l’orientation solaire et les vues sur l’extérieur.
Le projet vise cette juste mesure entre qualité et retenue, générosité et délicatesse.
plan de masse
plan étage courant
plan de masse
23 logements et residence sociale, Rochefort
Rochefort Habitat
Une bande d’habitation plutôt que des habitations en bande.
L’intention telle qu’on la perçoit à la lecture du programme, semble vouloir reproduire le schéma habituel d’une voie de desserte centrale et des bandes continues d’habitations de part et d’autre. L’image qui en découlera sera celle d’une rue fermée et d’un lotissement ennuyeux, avec une conquête plus ou moins possible des espaces arrières.
Pour rompre avec cette forme préétablie et les limites d’usages induits, nous avons envisagé le site comme un territoire à investir. Le but étant d’y favoriser la vie collective et l’esprit de village, tout en préservant le maximum d’espace qualifié pour chacun.
Composition
Les trois parties du programme s’implantent successivement du Nord au sud. Une voie de desserte interne connecte le projet à la rue Jamain et au nouveau lotissement bordant le sud du site.
Il est conçu comme une succession de 3 séquences urbaines distinctes (l’entrée, la résidence et les maisons), sans possibilité de percevoir l’ensemble d’un seul coup.
Pour atteindre les objectifs du programme, la conception des logements est basée sur un modèle simple et un volume unitaire. La perception de l’habitat individuel comme idéal de vie vient de la perception claire des limites, de ce qui est à soi. Le programme est dense, 50% de plein, 50% de vide, nous avons donc cherché à donner à chacun un véritable espace extérieur utilisable. C’est une série d’individualités mises côte à côte en suivant sans heurts la pente douce du terrain.
Les maisons s’étirent en longueur, de l’espace public aux limites de la parcelle. Les jardins sont contenus et s’écrivent comme de véritables pièces extérieures. Protégés du chemin de desserte par une clôture, ils se devinent comme les compléments personnels de l’habitation.
C’est un plan aéré, qui permet à chacun, par le traitement végétal du jardin, d’intimiser son espace ou d’en faire un lieu de représentation ouvert sur la rue.
Au centre du plan, nous offrons la possibilité de connecter, par un chemin, le projet à la parcelle voisine située à l’Est.
36 logements sociaux, Trignac [44]
Silène
projet lauréat concours
Le parti architectural s’appuie sur les intentions du programme. Le projet reprend la figure de l’équerre. Il verrouille le site sur sa périphérie offrant d’une certaine façon, un rempart protecteur vis-à-vis de la rue du Normandie et un large balcon sur le parc. Au centre de l’ilot, un jardin ouvert sur l’espace de la rue est programmé. Des cheminements publics traversent la parcelle qui en devenant poreuse, nourrie la continuité des parcours et mixe les relations entre espace public et sphère privé.
Dans l’élaboration du plan, nous avons respecté les implantations et les cheminements prévus à une plus grande échelle. A partir de ces points de départ, le fondement du projet tient en deux actes, la position en balcon et l’individualisation des logements - comme hiérarchisation des espaces du public au privé.
Le projet assume son identité contemporaine. Sa position, pierre angulaire du quartier implique une forte personnalité. Celle-ci s’écrit avec simplicité par un principe de loggias et terrasses en quinconce, comme une sorte de jeu de tiroir tirés/poussés.
Au delà du surplomb et de la préservation des intimités, le plus important, c’est d’offrir aux locataires, l’usage généreux d’un véritable balcon. Considéré comme le prolongement public-privé des logements, ils acquièrent une présence urbaine qui dépasse l’usage et porte l’idée d’ouverture et l’attitude balnéaire.
plan rdc
plan R+1
plan masse
Vue sur l'entrée de la halle de sports
Halle de sports universitaire, Aytré / La Rochelle
Etat / Rectorat de l'académie de Poitiers
projet lauréat concours
Le programme l’orientation par rapport au site l’ajustement de l’enveloppe
Le projet se compose de trois entités bien distinctes rassemblées autour du hall commun. Nous avons pris le parti d’associer le volume strictement utile à chaque entité avec une forme douce qui enroule dans un mouvement continu et sans à-coup l’ensemble du programme.
L’entrée de l’équipement s’ouvre vers le Nord-ouest en direction de la halle de sports existante. Sa position en creux par rapport à l’enveloppe extérieure permet en plus de l’attente à couvert, le stationnement protégé des vélos.
Le ruban est uniformément traité en métal déployé d’aluminium. Cette matière offre plusieurs avantages.
Vue de loin, de la mer, elle fond le projet dans la tonalité générale du site tout en conservant des reflets et des variations de tonalité en fonction de la couleur du ciel.
Cette maille en forme de torsades pliées permet également, selon la position dans le projet, de filtrer les apports solaires, de protéger le bâtiment des dégradations, et de rendre pérenne l’isolation par l’extérieur.
Plan masse
Plan RDC
Coupe sur le hall et la grande salle
Essais de maquette
Vue intérieure de la grande salle
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