Habitat 17
programme projet vues
Le site dédié au projet se place au sud de la commune d’Aytré dans un ensemble en mutation. Ici, La ville s’est construite avec pragmatisme autour des zones d’activités et d’emplois dans la vigueur des années 60. La composition urbaine, en s’adossant aux courbes des voies ferrées et à l’axe de l’avenue Charles de Gaulle, offre encore cette radicale lecture de l’occupation du territoire.
Zig zag
Il nous semble nécessaire de concevoir le projet en connivence avec son environnement futur et existant. Tout en respectant la règle d’implantation et le périmètre de l’opération, le bâtiment s’affranchit de la forme rectangulaire pressentie.
Le projet se présente comme un prisme qui, comme un pliage tridimensionnel, forme un zig zag continu et inattendu.
Formée de trapèzes irréguliers, cette géométrie a trois objectifs principaux.
D’un point de vue urbain, le pliage retrouve, sans les souligner, les axes de composition du site proche. Il se positionne comme une véritable articulation. Plutôt que de les nier, il synthétise et intègre les lignes de force et de composition du futur quartier.Enfin, le bâtiment est emblématique, La verticalité induite dans le terme de « phare » apparaît comme une réponse élégante à la densité du programme qui détermine à priori un volume conséquent et un gabarit pesant. Du point de vue formel, un volume fuselé met en avant la dimension verticale des arêtes et crée des proues. Chaque façade se lisant comme une face du prisme, l’ensemble ne pouvant se découvrir d’un seul coup d’œil.
En rompant radicalement avec l’image traditionnelle des immeubles fermés qui estampille le logement social, le projet veut porter une image différente et remarquable. En restant dans les limites du gabarit urbain, le projet recherche une justesse d’implantation et de composition. Il s’accorde aux immeubles voisins. La forme fuselée accentuant les effets de perspective, il s’affirme comme une figure de proue dans le quartier. Les façades travaillent les reflets et la porosité permettant une relation plus riche au paysage. Les espaces en prolongement des logements sont contenus dans la forme générale.
plan rdc
plan etage courant
plan r+7